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Circuit Jardins

  •  Les jardins en terrasses
  •  Les statues et les fontaines
  •  La maison du jardinier seigneurial
  •  Les élevages des seigneurs
  •  Vue panoramique des jardins
  •  Le jardin potager
  •  Les remplois et traces du château.
  •  Le Holzhof
  •  Le Fischpfuhl

Les premiers jardins du château de Bouxwiller sont mentionnés dès le 15ème siècle, sous le règne de Philippe II, comte de Hanau-Lichtenberg. Mais c’est le comte Jean René III qui, au début du 18ème siècle, les transforme en jardins remarquables, évoqués notamment par Goethe.

Deux jardins de plaisance (Lustgärten) sont aménagés. L’un, le grand jardin à la française, s’étend de part et d’autre de la rue du Jardin des Seigneurs (Herrengarten). L’autre, donnant sur les douves, est un petit jardin d’agrément (kleiner Lustgarten) traité sur un mode plus intime et décoratif. Véritables signes de pouvoir, ces jardins ne sont pas seulement des espaces verts paysagers : ils sont agrémentés de bâtiments, de volières, de grottes, de fontaines et de sculptures.

On crédite le sculpteur Jacques Pierrard de Coraille de la statuaire mythologique répartie dans le Herrengarten. Il n’en subsiste plus in situ que les trois statues d’Apollon, de Bacchus et de Mercure, actuellement conservées dans le jardin de l’hôpital construit sur le site. Mais des pavillons, volières, treillages… et de la statuaire du Lustgarten, confiée au « sculpteur du Roy » François Alexis Fransin, il ne nous reste que des évocations.

La Révolution a été le prélude à la disparition du « Petit Versailles » qu’avait élaboré avec un goût exquis Jean René III de Hanau-Lichtenberg, en s’entourant de Hofgärtner (jardiniers de cour) réputés comme Marc Dossmann, Jean-David Fülcke ou Jean-Henri Petri

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Ces circuits ont été réalisés grâce au Fonds européen agricole pour le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales.

Les jardins en terrasses

Herrengarten

Les premiers jardins du château de Bouxwiller sont mentionnés dès le 15ème siècle, sous le règne de Philippe II comte de Hanau-Lichtenberg.Vers le milieu du 16ème siècle, les comtes achètent des terrains afin de les agrandir. Entre 1540 et 1562, Philippe IV fait réaliser les premiers aménagements, dans le goût de la Renaissance. Mais l’on doit surtout au comte-bâtisseur Jean René III l’ampleur et la somptuosité du décor qui ont fait la renommée de ces jardins.Le Herrengarten loué par Goethe dans « Dichtung und Wahrheit », est aménagé en trois terrasses qui exploitent la pente du terrain. Deux escaliers monumentaux permettaient de passer d’une terrasse à une autre. L’un des deux se combinait avec une grotte (Wasserwerk).Les deux premiers paliers présentaient des plantes méditerranéennes en majorité exotiques. Une liste dressée à la fin du 18ème siècle fait encore état de près de deux cents orangers et citronniers, d’une centaine de lauriers divers, de palmiers, grenadiers, jasmins, caféiers, etc. En hiver, ces plantes étaient stockées dans deux orangeries symétriques situées sur la terrasse médiane et ultérieurement, au rez-de-chaussée de la halle aux blés.
photo André Mertz  jardins4   

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Les statues et les fontaines

Dans le jardin de l’hôpital, outre les statues du Lorrain Jacques Pierrard de Coraille, d’autres éléments sculptés rappellent la richesse ornementale des Lustgärten du temps de leur splendeur, sous Jean René III, puis sous les Hesse-Darmstadt. Une fontaine datée de 1706 est ornée de bas-reliefs illustrant des scènes de la mythologie antique : la toilette de Vénus et le bain de Diane. Une troisième face est mutilée. On peut aussi y distinguer les monogrammes de Jean René III et de son épouse Dorothée Frédérique accompagnés de leurs armoiries. Cette fontaine était initialement placée dans le petit Lustgarten à proximité d’un bâtiment de bains et d’une grande grotte en rocaille abritant un bassin orné de trois statues. Une seconde fontaine plus petite, au bassin quadrilobé, est surmontée d’un lion. Une copie en a été réalisée pour la place du Marché aux Grains.Des statues, aujourd’hui disparues ou non localisées, représentaient deux sphinx, les quatre Continents, quatre Musiciens (un joueur de guitare, un joueur de flûte, une joueuse de tambour de basque et une joueuse de lyre), sans compter quelques éléments de sculptures animalières pour agrémenter les volières et le poulailler.
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La maison
du jardinier seigneurial

Pour être logés au plus près de leur lieu de travail, les jardiniers attachés à la cour du comte bénéficiaient d’une imposante demeure érigée au-dessus des jardins en terrasses, sur l’actuelle rue de Kirrwiller.Construite dans le deuxième quart du 18ème siècle, la bâtisse d’origine était à deux niveaux et coiffée d’un toit à la Mansart. Surhaussée d’un étage supplémentaire et d’un toit simple avant le premier quart du 19ème siècle, elle est encore visible avec ses dépendances. La taille de la bâtisse dénote l’importance de la fonction de jardinier dans l’esprit du commanditaire et la nécessité de maintenir ce professionnel sur place, à la différence d’un architecte par exemple.Cette maison a notamment hébergé le jardinier seigneurial Jean-Henri apparenté à une importante dynastie de jardiniers. Compte tenu des proportions de la demeure, il est probable qu’outre le jardinier en chef, d’autres jardiniers aient résidé dans ce logement de fonction.À noter : la palissade visible le long du cimetière caractéristique des clôtures en usage au 18ème siècle. Les montants en grès des Vosges sont rainurés, afin de maintenir des planches horizontales renouvelées au fil des saisons. Ce système sera ensuite abandonné au profit de planches fixées verticalement, ces dernières étant plus résistantes aux intempéries.
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Les élevages des seigneurs

La seigneurie possédait à Bouxwiller et dans ses environs plusieurs espaces destinés à l’élevage ou à la chasse. Une faisanderie sauvage dite Wilde Fasanerie, était implantée entre Riedheim et Bouxwiller. Il en subsiste un ensemble de bâtisses en fer à cheval et un cartouche aux armoiries des Hanau-Lichtenberg, daté de 1732. Plus proche du château, entre le grand Lustgarten, le Küchengarten (potager), la route de Kirrwiller et l’actuelle rue du Clos des Seigneurs, la zahme Fasanerie (faisanderie domestique), créée entre 1709 et 1711, occupait une vaste parcelle agrémentée d’allées arborées. Elle comprenait une vingtaine d’enclos accueillant chacun un coq et cinq poules choisis pour leur taille et la beauté de leur plumage. On appréciait tout particulièrement les faisans blancs.Une garenne était située au Bastberg. On sait que, dès 1700, un garennier résidait sur place pour surveiller l’espace et chasser les nuisibles. Un document de 1781 indique toutefois qu’en raison des dégâts causés par les galeries des lapins, le Conseil Souverain d’Alsace avait obligé le comte à réduire la garenne.Un Tiergarten (jardin des animaux), mentionné sur un plan de Petin vers 1760, servait de lieu de pacage nocturne pour le bétail, mais constituait aussi une réserve de gibier pour la chasse. Enfin, sur le ban communal de Dossenheim, dans la forêt de Hunebourg, le Füllengarten – littéralement le jardin des poulains – devait abriter, sinon un haras, du moins un petit centre d’élevage de poulains. Si la seigneurie semble avoir perdu de vue le projet initial, les employés chargés d’y construire les étables et écuries ont été maintenus dans le droit d’exploiter eux-mêmes les terrains défrichés.À la fin du 14ème siècle, Riedheim abritait déjà la bergerie des sires de Lichtenberg. Elle est à l’origine de la présence d’un mouton sur le blason du village.
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Vue panoramique des jardins

Une vue septentrionale de Bouxwiller gravée par Jean-Martin Weiss pour l’Alsatia Illustrata de Jean-Daniel Schoepflin,et une gravure de Hancké datant du milieu du 19ème siècle, représentent une vue d’ensemble de la ville avec une partie du Küchengarten au premier plan, le château de Bouxwiller et les bâtiments du Holzhof au fond de la perspective. En arpentant la rue du Clos des Seigneurs, on retrouve le point de vue qui a servi de base aux dessins : seul le château et le Ballhaus ont disparu du paysage…Charles Hancké, né et décédé à Bouxwiller (1808-1860) a effectué la plus grande partie de sa carrière à Paris, dans les meilleures maisons lithographiques. À partir de 1848-49, il devient maître de dessin et de calligraphie au collège de Bouxwiller.Dans sa composition, Jean-Daniel Schoepflin qui a dû bien connaître les lieux en sa qualité de précepteur des enfants de la Grande landgravine accorde une certaine importance plastique au Ballhaus. Ce bâtiment avait été élevé à l’extrémité nord de la faisanderie domestique. Si plus rien n’existe de ce pavillon octogonal, on se souvient du 29 mai 1790 au soir, lorsque le Ballhaus a été le témoin des derniers fastes princiers. À l’occasion d’une dernière visite de Louis X à Bouxwiller, un grand bal public y a été organisé, qui confirme l’envergure du pavillon disparu. Un autre bal public devait s’y tenir le 18 septembre 1791 mais cette fois sous les auspices du nouveau régime, en clôture d’une cérémonie organisée au Bastberg devant l’autel de la Nation.
  n5 vue panoramique actuelle  Les vues panoramiques des jardins

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Le jardin potager

Küchengarten

Créé à partir de 1701-1702, le Küchengarten ou jardin potager-verger se situait au-delà du mur d’enceinte du château, et s’étendait en clos arboré depuis la faisanderie domestique jusqu’au Holzhof( littéralementcour du bois).Quelques Küchengärtner disposant d’un logement de fonction y ont été à l’œuvre tout au long du 18ème siècle, comme le fameux Jean Arndt Köllner, allié aux Hofgärtner Petri, deux grandes dynasties de jardiniers.On cultivait là de nombreux fruitiers, et toutes sortes de légumes y compris des asperges. Les plantes les plus vulnérables et les plus exotiques, comme l’ananas, ont bénéficié d’une serre chaude à partir de 1715.En 1709, un Schneckenberg est aménagé au sein du Küchengarten. Cette réserve fermée par un enclos maçonné revêtu de planches permettait de conserver des milliers d’escargots dans de grands pots de terre. Un premier Schneckenbergmonumental intégré aux jeux d’eau avait été édifié en 1701 dans le Herrengarten. Il devait comporter deux pavillons aux toits d’ardoise peints surmontés de fanions dorés et trente maisonnettes ornées d’armoiries également polychromes. Ce dispositif semble désigner ici une fabrique de jardin d’agrément appelée aussi colimaçon.À noter : dans les actuelles rues de l’Abattoir ou du Jardin des Faisans, des jardins potagers ont subsisté à l’emplacement de l’ancien Küchengarten.

Le jardin potager
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Les remplois et traces du château

Après la destruction du château au tout début du 19ème siècle, la place du Château sert de carrière publique. Des vestiges, parfois ornés de décors sculptés ont ainsi été récupérés et réemployés par les habitants de Bouxwiller et des villages environnantsPlusieurs éléments des jardins, en particulier les sculptures et les grilles du kleiner Lustgarten, sont vendus aux enchères publiques le 28 mars 1837. L’Administration des Mines de Bouxwiller se porte acquéreur de statues faisant partie des grilles. Aujourd’hui subsistent trois de ces statues dont une se trouve au musée de Haguenau, les deux autres sont conservées au Musée du Pays de Hanau.
À remarquer : 

  • Dans la rue du Jardin des Faisans, le mur d’un petit bâtiment réutilise des pierres sculptées du château ou des jardins.
  • Une console sculptée en volute, faisant partie du mur de clôture du château, est conservée in situ dans une propriété privée à proximité de la place de l’Orangerie

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Le Holzhof

L’ensemble de bâtiments situé à gauche et à droite du chemin entre le lycée et le collège est désigné sous le nom de Holzhof. L’aménagement du Holzhof, composé de plusieurs bâtiments, débute en 1708. D’usage multiple, il servait de logement aux jardiniers du domaine, de cave durant l’hiver et d’armurerie pour la chasse (Jagdzeughaus). Les deux derniers présidents de la Régence ont notamment résidé dans l’un des deux bâtiments subsistants.Au 19ème siècle, le Holzhofdevient le siège de l’Administration des Mines de Bouxwiller et abrite dans une cave, puis plus tard dans un bâtiment annexe, la fabrication du bleu de Prusse.Les deux bâtiments du Holzhof servent aujourd’hui de logements de fonction pour l’Éducation nationale. Une extension moderne a été rajoutée au bâtiment pour servir de restaurant scolaire.
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Le Fischpfuhl

Le poisson était une denrée alimentaire précieuse et toute institution importante (seigneuries, abbayes, etc.) possédait des étangs faisant office de réservoirs piscicoles. À Bouxwiller, une partie de l’étang dit Fischpfuhl, communiquait avec le fossé du château. L’étang, dit Fischpfuhl, s’étendait à l’extérieur de l’enceinte, à proximité du poulailler. Agrandi en 1709-1710, l’étang se complétait de plusieurs viviers destinés à l’élevage de diverses espèces de poissons.
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