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Circuit Mines

  •  Le Bastberg
  •  Les bâtiments de l’Administration des Mines
  •  Le Kohleberri
  •  Le Holzhof
  •  Les maisons des ouvriers
  •  La culture de la vigne au Bastberg
  •  Le cimetière protestant et la chapelle
  •  Reidt

 

Au 19ème siècle, Bouxwiller participe à la révolution industrielle grâce à un homme, Charles Henri Schattenmann. Originaire de Landau, il devient directeur de l’Administration des Mines en 1828, poste qu’il occupe jusqu’à sa mort. Il n’a de cesse de développer.

l’industrie, l’éducation, l’agriculture et les voies de communication. Humaniste convaincu, il établit une école maternelle, instaure la gratuité de l’enseignement primaire et œuvre à la scolarisation des filles. Dans les domaines de l’agriculture, il préconise l’amélioration des cultures grâce aux engrais et introduit la vache Simmental dans le Pays de Hanau.

Aujourd’hui encore, la ville de Bouxwiller conserve de nombreux témoignages de la présence de l’Administration des Mines.

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Ces circuits ont été réalisés grâce au Fonds européen agricole pour le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales.

Le Bastberg

Le Bastberg est connu pour sa richesse botanique et géologique. Lieu de promenade en vogue au 18ème siècle, il devient source de matière première pour l’Administration des Mines de Bouxwiller qui en extrait le lignite. C’est en 1743 que Chrétien Schroeder découvre, pour la première fois, du lignite au Bastberg. Il se présente sous forme d’une masse compacte presque noire, un peu brunâtre. Ce charbon fossile est impropre à la combustion car fortement soufré. Le lignite du Bastberg est cependant riche en pyrite et en argile et permet la fabrication de sulfates, eux-mêmes indispensables à la préparation du vitriol (qui débute dès 1811) et de l’alun (à partir de 1813). Constituée en Société Anonyme en 1821, l’Administration des Mines est à l’origine de l’exploitation moderne des sous-sols du Bastberg. Elle se faisait à partir d’une galerie principale de plus de deux kilomètres qui suivait la couche de lignite. Sous terre, un système de wagonnets permettait le déplacement du minerai jusqu’aux puits d’extraction.Les quantités extraites annuellement étaient relativement faibles, environ 15 000 tonnes. À titre de comparaison, dans les années 1930, les mines de Rhénanie produisaient environ 200 000 tonnes de lignite tous les quinze jours, soit la quantité totale de lignite estimée par sondage au Bastberg. Face à la faiblesse relative du gisement et en raison des inondations fréquentes des galeries (1 500 m3 d’eau à évacuer quotidiennement en juillet 1859), l’exploitation souterraine est définitivement arrêtée le 31 octobre 1881.
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Les bâtiments de l’Administration des Mines

L’origine de la Société des Mines de Bouxwiller remonte à 1816 lorsque, par ordonnance royale du 21 mars, le roi accorde la concession du droit d’exploiter les mines (re)découvertes en 1809, une première concession ayant été accordée dès 1743. Les bénéficiaires de la concession, ne pouvant utiliser le lignite comme combustible, décident d’installer une fabrique de sulfate de fer et d’alun, semblable à ce qui existait dans les environs de Heidelberg, en Allemagne. Pour installer leur usine, ils font l’acquisition de l’ancien hospice et des terrains environnants, situés au sud-ouest des anciens remparts de la ville.Il faut attendre l’arrivée de Charles Henri Schattenmann pour que l’Administration des Mines entreprenne la construction d’un nouvel ensemble, entre la rue des Mines et la rue de l’Hospice. Le nouveau siège de l’Administration des Mines, aux bâtiments caractéristiques de l’architecture industrielle de l’époque, est édifié en 1860. Le millésime est visible sur les pignons des bâtiments. À remarquer également, les tendeurs de la structure métallique intérieure qui apparaissent en façade sous forme de fleurs.Derrière les bâtiments apparaît la dernière cheminée qui rappelle l’activité industrielle, relativement méconnue, de Bouxwiller. Les autres cheminées ont été détruites au cours du 20ème siècle.
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Le Kohleberri

Le lieu-dit « Kohleberri », autrefois propriété de l’abbaye de Neuwiller qui y possédait des jardins et des champs, change de destination au début du 19ème siècle, avec le développement de l’Administration des Mines de Bouxwiller. Idéalement situé au pied du Bastberg et à proximité immédiate des galeries des mines, ce vaste terrain sert de lieu de dépôt pour le lignite. Ce dernier est amassé en tas d’environ trois à quatre mètres de largeur, de deux mètres de hauteur et d’une centaine de mètres de longueur. Le tout est laissé à l’air libre pendant une période supérieure à un an, durant laquelle s’opère une combustion lente de la matière. Les cendres obtenues par cette combustion étaient systématiquement lessivées par les intempéries et l’eau de ruissellement, précieusement recueillie, fournissait une solution saturée de sulfate d’alumine et de sulfate de fer. Par concentration dans de grandes cuves placées en contrebas du Kohleberri, cette solution permettait de produire des cristaux fins de sulfate de fer et laissait une eau-mère saturée de sulfate d’alumine, point de départ de la préparation de l’alun.Situé à proximité de l’actuel terrain de tennis de Bouxwiller, le site du Kohleberri a servi de terrain de football. Aujourd’hui partiellement rendu à l’état sauvage, il recèle encore des traces de Bleu de Prusse.
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Le Holzhof

Le Holzhof signifie littéralement « cour du bois », en référence à son ancien usage. Site appartenant à l’Église, il est racheté par le comte Jean René III qui y réalise des travaux à partir de 1708. Les deux bâtiments qui se font face accueillent au milieu du 18ème siècle le président de la Régence et le grand veneur du château. Au début du 19ème siècle, le Holzhof devient propriété de l’Administration des Mines.L’Administration des Mines de Bouxwiller, outre les bâtiments administratifs, se doit de posséder un patrimoine immobilier pour les membres de sa direction. Une partie des anciens bâtiments liés à la présence seigneuriale à Bouxwiller devient ainsi la résidence privée du directeur de la société. Charles Henri Schattenmann y habite jusqu’à son décès en 1869. Après sa mort, les directeurs de l’entreprise se succéderont au Holzhof, au moins jusqu’à la Première Guerre mondiale.Le site du Holzhof sert également de lieu de production d’ammoniaque. Suite à des pétitions de la part des habitants, cette activité dangereuse et nauséabonde est déplacée à la Reidt en 1821. Un atelier de fabrication de Bleu de Prusse est installé dans la cave d’une des résidences, de manière à placer sous la surveillance immédiate du directeur une production originale dont le secret devait être gardé.Le parc entourant le domaine permet d’agrémenter la vie des directeurs. C’est à Charles Henri Schattennmann que l’on doit l’initiative d’y placer deux statues en grès provenant des grilles de l’ancien château de Bouxwiller : une Nymphe des sources et une Flore (aujourd’hui conservées au Musée du Pays de Hanau). Ces statues ont été mises en vente par la municipalité, le 28 mars 1837.
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Les maisons des ouvriers

Rue des Mines, à proximité des bâtiments de l’Administration, subsiste une maison où logeaient des ouvriers. Derrière l’Administration se trouvait le bâtiment des ingénieurs et des contremaîtres. Les maisons rattachées à l’entreprise minière sont construites, en même temps que les premières mesures sociales sont mises en place par Charles Henri Schattenmann. Au 19ème siècle, avec la formation de la classe ouvrière, s’opère une profonde mutation du style de vie : beaucoup de paysans qui ne peuvent plus vivre du travail de la terre viennent s’installer dans les villes où l’industrie emploie une importante main-d’œuvre. Les bas salaires suffisent difficilement à se loger et de nombreuses familles s’entassent dans des logements précaires. Pour faire face à ces difficultés, l’entreprise minière de Bouxwiller prend en charge la construction de logements ouvriers.En 1839, les mines de Bouxwiller emploient 275 ouvriers. Ils sont 510 en 1870. Les ouvriers des mines sont majoritairement des ouvriers-paysans qui continuent, hors de leur travail à l’usine, à entretenir de très petites superficies en polyculture vivrière, autour de leurs maisons ou sur des parcelles familiales, situées dans les villages des environs.D’autres maisons ouvrières sont construites au domaine de la Reidt, distant de quelques kilomètres de Bouxwiller, ceci afin de limiter les déplacements des ouvriers qui y travaillent. Toutefois, l’activité minière, en déclin dès le début du 20ème siècle, entraîne l’abandon progressif de ces bâtiments. Il ne reste aujourd’hui sur le site de la Reidt qu’une seule habitation, fortement remaniée.
Homme soucieux de développer l’industrie à Bouxwiller, Charles Henri Schattenmann s’intéresse également aux progrès en matière d’agriculture et d’agronomie. Outre l’introduction de la race bovine de Simmental dans le Pays de Hanau, il propose un nouveau procédé de viticulture qu’il présente à la Société des Sciences, Agriculture et Arts du Bas-Rhin à la séance du 2 décembre 1863. Rappelant que la vigne a besoin de soleil et d’air, éléments dont elle ne dispose pas en quantité suffisante selon le mode de culture en chambrette (ou Kammerbau, autrefois en usage à Landau), il propose différentes améliorations comme l’aération des pieds, le rognage des branches à fruits, l’alignement des plantations, le pinçage des pousses.
Pour limiter les coûts, il propose également de substituer le fer au bois dans le système de palissage des vignes.Si les parcelles de vignes dans les environs de Bouxwiller sont aujourd’hui peu nombreuses, les pentes du Bastberg en étaient largement plantées jusqu’au milieu du 20ème siècle. Les vignes et les vergers représentaient une activité importante dans le Pays de Hanau.
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La culture de la vigne au Bastberg

Homme soucieux de développer l’industrie à Bouxwiller, Charles Henri Schattenmann s’intéresse également aux progrès en matière d’agriculture et d’agronomie. Outre l’introduction de la race bovine de Simmental dans le Pays de Hanau, il propose un nouveau procédé de viticulture qu’il présente à la Société des Sciences, Agriculture et Arts du Bas-Rhin à la séance du 2 décembre 1863. Rappelant que la vigne a besoin de soleil et d’air, éléments dont elle ne dispose pas en quantité suffisante selon le mode de culture en chambrette (ou Kammerbau, autrefois en usage à Landau), il propose différentes améliorations comme l’aération des pieds, le rognage des branches à fruits, l’alignement des plantations, le pinçage des pousses.
Pour limiter les coûts, il propose également de substituer le fer au bois dans le système de palissage des vignes.Si les parcelles de vignes dans les environs de Bouxwiller sont aujourd’hui peu nombreuses, les pentes du Bastberg en étaient largement plantées jusqu’au milieu du 20ème siècle. Les vignes et les vergers représentaient une activité importante dans le Pays de Hanau
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Le cimetière protestant et la chapelle

Le cimetière protestant de Bouxwiller est aménagé à la fin du 17ème siècle le long de la route de Kirrwiller, à la suite de l’interdiction royale d’inhumer les protestants dans le cimetière historique, situé autour de l’église catholique. C’est là, dans une chapelle érigée à cette fin, non loin des bâtiments administratifs et des mines elles-mêmes, que sont enterrés Charles Henri Schattenmann et son épouse.Située dans l’axe de l’allée principale du cimetière, la chapelle sert de sépulture à la famille Schattenmann, inhumée dans un caveau dallé au centre de l’édifice. Elle est construite entre 1869 et 1870 par le maître-maçon Jacob Fremminger, d’ailleurs enterré à quelques mètres du bâtiment.De construction très simple (une salle rectangulaire), la chapelle n’est décorée que d’un vitrail axial représentant la Résurrection, œuvre du vitrier Ehrismann. Menaçant ruine en raison d’infiltrations d’eau dans la toiture, la chapelle a été restaurée par la municipalité au début des années 1990. Elle sert encore occasionnellement au culte funéraire.Deux plaques commémoratives sont encastrées sur la façade nord, de part et d’autre du portail d’entrée. Elles mentionnent les défunts de la famille Schattenmann et la construction de la chapelle :Ce monument a été érigé à la mémoire de C.H. Schattenmann
Directeur des Mines, Officier de la Légion d’Honneur
Membre du Conseil Général du Bas-Rhin
et de C. Schattenmann née Jaeger

Par un acte de leur munificence.
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La Reidt

Ne pouvant exploiter le lignite comme combustible, l’Administration des Mines de Bouxwiller a, dès sa fondation, développé l’industrie chimique. Initialement située au Holzhof, en plein cœur de la ville, la fabrique d’alun et de vitriol est transférée dès 1820 sur le site de la Reidt, distant de quatre kilomètres du centre de Bouxwiller. Le transfert de la production, réalisé sous couvert de mesures d’hygiène, a également été rendu nécessaire par une pétition des habitants.L’Administration des Mines est spécialisée dans la préparation de l’alun, mélange réalisé avec du sulfate d’alumine, obtenu par lessivage du lignite du Bastberg et de la potasse. La potasse étant rare, la seule manière pour fabriquer de l’alun ammoniacal consiste, à l’époque, à distiller des matières animales, telles que le cuir, la corne, les os, les déchets d’abattoirs, etc. C’est cette industrie nauséabonde qui va prospérer à la Reidt. La distillation des matières animales fournit, outre l’ammoniaque, des charbons azotés qui sont utilisés comme matière première pour la fabrication des cyanures alcalins, respectivement des ferrocyanures ou prussiates. Ceux-ci sont ensuite transformés sur place en bleu de Prusse et bleu d’acier, deux produits dont la fabrication évolue considérablement au cours du 20ème siècle. En 1821, il est vendu entre 6 et 24 francs le kilo, selon sa qualité.Les os disponibles en grandes quantités à l’usine de la Reidt sont également utilisés pour la fabrication de gélatine alimentaire et jusque dans les années trente, certaines marques de gélatines étaient vendues pour les confiseurs sous le nom de « gélatine de Bouxwiller ».Malgré les conditions difficiles et la pollution olfactive du site, une partie des ouvriers de l’Administration des Mines résidait directement sur le site de production, afin d’éviter les déplacements et la perte de temps induite. Pour faire face au développement du site, ce dernier est desservi par son propre réseau ferré à voie étroite, à partir de 1896.
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