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Circuit Résidences Seigneuriales

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Les comtes de Lichtenberg, puis les comtes de Hanau-Lichtenberg et enfin leurs successeurs, les princes de Hesse-Darmstadt, possédaient de nombreuses résidences. Ces dernières étaient réparties sur l’ensemble de leurs terres, alsaciennes et transrhénanes. Reconstruites et embellies au fil des siècles, selon les volontés des comtes régnants et des évolutions politiques, ces résidences connaissent des destinées variées après la Révolution. L’exemple le plus emblématique est celui du château de Bouxwiller, entièrement détruit. Mais de nombreux autres châteaux, transformés aux 19ème et 20ème siècles, certains en musées ou en lieux de cultes, sont encore visibles aujourd’hui. 
FEADER en AlsaceLogo-drapeau-UE-FEADERCes circuits ont été réalisés grâce au Fonds européen agricole pour le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales.

Château de Lichtenberg

Situé sur un promontoire rocheux culminant à 414 mètres d’altitude, le premier donjon de Lichtenberg est érigé au tout début du 13ème siècle, sur un site défensif peut-être utilisé dès la fin de l’époque romaine. L’évêque de Strasbourg, Conrad de Lichtenberg, le rénove en 1286. En 1480, à la mort de Jacques de Lichtenberg, le comté est scindé en deux, partagé entre Philippe de Hanau et Simon Wecker de Deux-Ponts-Bitche. Toutefois, le site du Lichtenberg échappe à ce partage et reste en indivision, propriété des deux branches pendant près d’un siècle. Après l’extinction des Deux-Ponts-Bitche, le comté est réunifié sous l’autorité des Hanau-Lichtenberg qui s’engagent dans la restauration et l’amélioration du château. Dès 1580, ils convoquent Daniel Specklin, architecte de la Ville de Strasbourg, pour l’aménagement du chemin couvert et de divers bâtiments de la forteresse. La salle des chevaliers, de style Renaissance, est édifiée dans un bâtiment adossé au rocher central en 1585.En 1680, l’architecte Sébastien Le Prestre de Vauban, bâtisseur spécialiste des ouvrages militaires, modifie profondément l’entrée du château et le restaure après les dégâts consécutifs à sa conquête par le maréchal de Créquy en 1678, à l’occasion de la guerre de Hollande. Au début du 18ème siècle, on y ajoute plusieurs éléments (demi-lune protégeant le chemin couvert, corps de garde, etc.).Le château connaît sa dernière heure militaire lors de la guerre de 1870. Au soir du 9 août, la forteresse tombe sous le feu de l’artillerie des assaillants, après une résistance de trois jours. L’incendie qui s’ensuit laisse le château à l’état de ruine.A partir de 1993, la rénovation et la mise en valeur du site se poursuivent. Restauré et modernisé, le château de Lichtenberg bénéficie du label Centre d’Interprétation du Patrimoine (CIP). C’est désormais un lieu de découvertes historiques, d’expositions, de rencontres, d’expérimentations artistiques et de spectacles.Dans la chapelle, le mausolée en marbre de Philippe V de Hanau-Lichtenberg (mort en 1599) et de ses trois épouses successives, est remarquable par la richesse des sculptures allégoriques et décoratives (armoiries mutilées).
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Château de Babenhausen

Fondé vers 1200 par les sires de Münzenberg sous la forme d’une Wasserburg, le château de Babenhausen a très tôt constitué un centre administratif et militaire important. Après la division du comté en 1458, le site de Babenhausen est attribué à la branche cadette de la famille de Hanau-Lichtenberg qui en fait sa résidence. Le château présente de nombreux éléments artistiques majeurs, témoignages des huit siècles d’histoire traversés. La période romane est encore bien lisible dans une partie des fondations et, surtout, dans les six arcades monumentales d’une salle ouvrant sur la cour intérieure. La moitié occidentale de l’aile nord et une partie des escaliers intérieurs, gothiques, s’étalent du 13ème au 15ème siècle. D’ultimes modifications effectuées durant la Renaissance puis la période baroque donnent au bâtiment une allure composite. Il est aujourd’hui aux mains de propriétaires privés et non accessible.Parmi les comtes de Hanau-Lichtenberg, Philippe III est le dernier à être enterré dans l’église de la ville. Son fils, Philippe IV, né à Babenhausen, va s’établir sur les terres alsaciennes de son comté. Le château est ensuite affecté à la résidence des membres non dirigeants de la famille comtale, essentiellement les veuves et filles des comtes.Durant la guerre de Trente Ans, sous le règne de Jean René 1er, le château de Babenhausen doit faire face à plusieurs sièges et quelques destructions, suite aux pillages des troupes ennemies. Restauré, le château sert à nouveau de résidence dès 1647.Après l’extinction de la maison de Hanau-Lichtenberg en 1736, le château passe à la maison de Hesse-Cassel qui l’utilise comme résidence secondaire. Postérieurement à 1813, il revient à la famille de Hesse-Darmstadt avant d’être transformé en prison militaire en 1818. Il change de propriétaire à de nombreuses reprises au courant du 20ème siècle.2chateau_babenhausenbabenhausen3 babenhausen_interieur2philippe-1-de-Hanau

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Château de Brumath

Le château bâti après 1332 par Louis et Simon de Lichtenberg est mentionné comme détruit en 1672. C’est le comte Jean René III qui confie la reconstruction de l’édifice à l’architecte hessois Christian Louis Hermann, architecte et directeur des bâtiments du comte de Hanau-Lichtenberg à Hanau. Les premiers projets architecturaux datent des années 1715 mais la construction ne débute qu’en 1720. Complété d’un jardin à la française environné d’allées ombragées, le château est destiné à servir de résidence d’été à Charlotte Christine, fille unique de Jean René III et épouse de Louis VIII de Hesse-Darmstadt. Après son décès prématuré en 1726, Jean René III se désintéresse de la construction.Le château ne sera pas habité par la famille régnante des Hesse-Darmstadt, mais l’épouse de Louis IX, la Grande landgravine, y recevra occasionnellement ses amis et la haute société strasbourgeoise. En 1774, la princesse Christine de Saxe alliée à plusieurs têtes couronnées européennes loue la propriété comme résidence estivale où elle décèdera en 1782.Après la Révolution, la vente des bâtiments au titre des biens nationaux en 1795 aboutit à la destruction des pavillons latéraux, des deux terrasses de jonction avec le corps principal et du jardin. En 1803, le corps central est acheté par la communauté protestante qui le fait transformer en église par l’architecte Jean-Jacques Schuler. Si l’on conserve les façades et les volumes des toitures du 18ème siècle, le décor et l’organisation intérieure du bâtiment ont laissé place à un vaste espace de culte de style néoclassique.
Le clocheton, qui a été ajouté sur l’édifice afin de signifier la nouvelle destination du château, date de 1805.
La Société d’Histoire et d’Archéologie de Brumath (SHAB) a ouvert en 1971 un musée archéologique de la région de Brumath dans les sous-sols de l’église protestante.Rue Jacques Kablé, les anciennes dépendances du château, construites en 1720-26, sont conservées malgré leur division en plusieurs propriétés et la rupture de perspective entraînée par la création de la médiathèque.
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Château de Darmstadt

Mentionné à partir de 1376 comme propriété de la famille des comtes de Katzenelnbogen, le château primitif ne cesse d’être amélioré et reconstruit par ses propriétaires durant près de deux siècles. De simple place forte, le château devient résidence secondaire de la famille comtale au milieu du 15ème siècle. En 1479, à la mort du dernier des Katzenelnbogen, le château passe aux mains d’Henri III de Hesse. Il abrite aujourd’hui un musée d’histoire. Dans les jardins, le Prinz-Georg-Palais transformé en Porzellanmuseum, présente une collection de porcelaines et de faïences princières des 18ème et 19 ème siècles. Le château fait l’objet de destructions et de reconstructions à plusieurs reprises (1518, 1547, 1693), les dernières grandes modifications remontant au premier quart du 18ème siècle. En effet, après les ultimes destructions causées par les Français à la fin du siècle précédent, le landgrave Ernest Louis charge l’architecte français Louis-Rémy de la Fosse de dresser les plans d’un nouveau palais en remplacement du vieux château. L’architecte conçoit un bâtiment de prestige composé de quatre ailes mais, en raison du manque de fonds, seules deux ailes peuvent être achevées en 1726.Un grand jardin, le Herrengarten, agrémentait le château. Après 1766 et selon la mode du temps, la Grande landgravine Caroline le transforme partiellement en parc paysager où elle souhaitera reposer dans le Grand Bosquet après sa mort en 1774. L’urne funéraire offerte par son ami le roi Frédéric II de Prusse rend hommage à son « esprit masculin logé dans un corps de femme ». Le Prinz-Georg-Garten, partie plus ancienne du jardin, avec notamment son petit palais et son orangerie, évoque le Lustgarten du début du 18ème siècle.Après 1806, le château devient le siège du Grand-duché de Darmstadt.Durant les bombardements alliés marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale, le château est très largement détruit par un incendie dans la nuit du 11 au 12 septembre 1944. Fidèlement restauré durant une vingtaine d’années, il abrite désormais l’Université de Hesse et différents organes éducatifs, ainsi que le Schlossmuseum, fondé en 1924.Le musée du château présente vingt-deux salles, essentiellement consacrées aux 18ème et 19ème siècles. Tableaux, mobilier, argenterie, verrerie et céramiques sont présentés dans les anciens appartements.
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Château de Kranichstein

Le château de Kranichstein n’était pas destiné à abriter le siège du pouvoir mais constituait un rendez-vous de chasse fort prisé, à quelques kilomètres de la cour princière de Darmstadt. Il abrite aujourd’hui un musée de la Chasse entouré d’un grand parc paysager.Construit sous le landgraviat de Georges 1er de Hesse-Darmstadt (1547-1596), le petit château Renaissance à trois ailes servait à d’importantes chasses, passion des landgraves Ernest Louis (1667-1739) et Louis VIII (1691-1768), père de Louis IX. De nombreux tableaux d’une précision quasi-photographique restituent les différentes phases de battues. Désireux de faire entrer ce site dans la modernité du 18ème siècle, les landgraves n’hésitent pas, tout en conservant le bâti Renaissance, à transformer l’intérieur selon le goût baroque. Outre le bâtiment, son environnement est également transformé de manière à créer des allées cavalières radiales centrées sur le château.En usage jusqu’en 1917, les objets liés à la pratique cynégétique sont conservés au sein d’un Musée de la Chasse. Présentant l’histoire de cette activité et sa symbolique à l’époque baroque, il possède également une importante collection d’armes à feu, d’arbalètes et d’armes blanches en lien avec la passion cynégétique de Louis VIII. Au premier étage, les salles d’apparat de ce « Jagdschloss » de prestige plongent le visiteur dans l’ambiance feutrée du 18ème siècle (tapisseries, salle des trophées, mobilier, etc.).
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Château de Philippsruhe à Hanau

Un premier château est élevé à partir de 1594 par le comte Philippe Louis II de Hanau-Münzenberg qui souhaite y installer une maison de campagne. Ce premier édifice Renaissance est toutefois complètement détruit pendant la guerre de Trente Ans. Il faut alors attendre la fin du 17ème siècle pour que le comte Philippe René décide de reconstruire sur le site un palais entouré d’un jardin. Il abrite aujourd’hui un musée d’art et d’histoire ; son parc à l’anglaise agrémenté d’un petit lac confère à l’ensemble un certain charme.Philippe René fait appel à l’architecte Jules Louis Rothweil qui dresse les plans sur le modèle du château de Clagny, lui-même édifié par Jules Hardouin-Mansart. Les travaux débutent en 1701, sont repris par Jacques Antoine Girard en 1702, et vont se poursuivre jusqu’à la mort du comte en 1712. Son frère et successeur Jean René III dirige la suite du chantier et complète l’ensemble paysager avec une orangerie, élevée en 1720 au nord-ouest du parc.A la mort de Jean René III, le domaine de Philippsruhe devient possession du landgrave de Hesse-Cassel.Le château est partiellement détruit par un incendie le 7 août 1984. On décida toutefois de reconstruire à l’identique la partie touchée par les flammes, comme on le fera pour le château de Lunéville.Le jardin baroque qui s’étendait le long de la rivière Main est l’œuvre du maître-jardinier Marc Dossmann qui a débuté les travaux en 1696, quelques années avant la construction du château. C’est lui qui planifiera le Herrengarten de Bouxwiller en 1701. Une grande partie du jardin a été modifiée dans le goût anglais au milieu du 19ème siècle. L’imposante orangerie est l’unique témoignage de l’époque de Jean René III.Le château et son parc constituent aujourd’hui un pôle culturel important, abritant notamment un musée (art du 17ème au 20ème siècle) dans les anciennes salles du palais. Le site organise également chaque année un festival consacré aux frères Grimm, originaires de la ville de Hanau.
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Château de Pirmasens

Contrairement à d’autres châteaux du comté, le château de Pirmasens n’a jamais eu de vocation politique. Construit comme pavillon de chasse pour le comte Jean René III de Hanau-Lichtenberg entre 1720 et 1725, il devait offrir un cadre agréable et confortable lors des chasses comtales. L’Hôtel de Ville abrite le musée d’histoire de Pirmasens.Le château élevé pour Jean René III par le maître maçon tyrolien Jennewein n’en était pas moins de belle ampleur. Il se composait d’un logis principal à deux niveaux de résidence et de deux bâtiments de communs symétriques, disposés en fer à cheval, le tout couvert de toits à combles brisés. Un jardin complétait ces aménagements.Pirmasens se développe comme centre militaire sous Louis IX qui en fait sa résidence principale, alors que son épouse Caroline de Hesse-Darmstadt préfère le château de Bouxwiller.Louis IX fait aménager une grande place de parade (Exerzier Platz) et une halle d’exercice pour les manœuvres et les parades militaires (Exerzier Haus). De ces magnifiques bâtiments il ne reste plus rien aujourd’hui.
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Château de Woerth

La construction du château de Woerth remonte aux premières années du 14ème siècle. Il est commandité par Wernher de Bolanden, prévôt de Saint-Victor près de Mayence et Otto de Bolanden, écuyer impérial. En 1308, Jean 1er de Lichtenberg acquiert le bâtiment qui, à la mort du comte Jacques de Lichtenberg en 1480, reviendra par voie de succession au comte Jacques de Deux-Ponts-Bitche. Le château abrite aujourd’hui l’Hôtel de Ville et un musée consacré à la Bataille du 6 août 1870.Partiellement reconstruit dans le style Renaissance en 1554-1555, le château médiéval avec son donjon est agrandi avec des bâtiments servant de communs. Après le décès de Jacques de Deux-Ponts-Bitche en 1570, le château passe à son gendre, Philippe V de Hanau-Lichtenberg. Woerth devient un centre pour la frappe des monnaies du comté sous Philippe V. L’atelier monétaire y est mentionné de 1587 à 1633.En 1668, un incendie détruit les appartements du premier étage qui sont alors reconstruits. Enfin, à la mort de Jean René III en 1736, le château revient à son petit-fils, le futur Louis IX de Hesse-Darmstadt. Ce dernier restaure le donjon médiéval en 1758 tandis qu’il couvre le corps principal d’une toiture à longs pans brisés.À la Révolution, le château et son jardin sont vendus comme biens nationaux à des particuliers. Des aménagements sont effectués en 1925, avant que la municipalité ne rachète le bâtiment en 1977 pour y installer ses services.L’ancien château abrite désormais la Mairie de Woerth et le Musée de la Bataille du 6 août 1870. Ciselé de délicats bas-reliefs, l’oriel à deux niveaux daté de 1555 s’agrémente des profils du couple commanditaire.
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Château d’Ingwiller

La construction du château d’Ingwiller adossé à l’enceinte urbaine remonte vraisemblablement au milieu du 14ème siècle. Le château est la dernière demeure de Jacques de Lichtenberg (décédé en 1480) qui le reconstruit en 1472. On peut visiter la synagogue, construite sur les fondations de l’ancien château détruit.En 1521, les Hanau-Lichtenberg y aménagent une « chambre dorée » destinée à agrémenter leurs fréquents séjours sur le site et, un siècle plus tard, un inventaire du château réalisé en 1624 mentionne pas moins de trente-six pièces. Après la mort du comte Jean René 1er en 1625, le château cesse de servir à l’hébergement des comtes et devient la résidence du receveur du baillage.L’édifice étant largement détruit en 1677, ses vestiges sont attribués à l’hôpital de Bouxwiller en 1807, avant qu’une partie du terrain et le château ne soient vendus à la communauté juive en 1821. L’année suivante, celle-ci débute la construction de la synagogue sur les soubassements du château. L’ancienne cave médiévale voûtée et la base d’une tour ronde restent partiellement visibles.La synagogue a été remaniée en 1891-92 dans un style néo-roman et coiffée d’un bulbe orientalisant revêtu de cuivre en 1913.
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Hôtel de Hanau-Lichtenberg
à Strasbourg

Commanditée par Jean René III de Hanau-Lichtenberg, sa résidence urbaine située au 9 rue Brûlée s’insère dans la tradition des grands hôtels particuliers strasbourgeois construits au 18ème siècle dans le goût français. Siège de la cour des nobles d’Ochsenstein depuis le 13ème siècle, le site avait été acheté par le comte Philippe de Hanau en 1573. Il abrite aujourd’hui les salons de réception de la Ville de Strasbourg.Le bâtiment actuel témoigne de la personnalité bâtisseuse de Jean René III de Hanau-Lichtenberg, dernier descendant de la lignée. Pour réaliser cet édifice de prestige, le comte consulte Robert de Cotte, architecte du roi, mais juge son projet trop onéreux. Il préfère engager Joseph Massol, jeune architecte qui œuvre parallèlement à la construction du Palais Rohan de Strasbourg. En s’inspirant des projets de De Cotte, Massol édifie un hôtel de style Régence, caractérisé par un plan entre cour et promenade et une façade sur cour ornée de sculptures en relief (mascarons, trophées de chasse, symboles militaires, etc.). À l’inverse, la façade sur place dégage un air de grandeur austère avec l’alignement de ses dix-sept travées que couvre une haute toiture d’ardoise assez archaïsante pour l’époque.Après la Révolution, l’hôtel de Hanau-Lichtenberg devient le nouvel Hôtel de Ville de Strasbourg qui s’y installe en 1805. Quelques modifications architecturales seront réalisées à cet effet au cours du 19ème siècle.Le décor intérieur, partiellement conservé, est contemporain du Palais Rohan de Strasbourg, mais d’une veine moins « parisienne ». Deux rares miroirs peints, provenant de la collection chinoise du Cardinal de Rohan à Saverne, y sont présentés.Le Musée Historique de Strasbourg présente des portraits peints de la famille des Hesse-Darmstadt ainsi qu’une étonnante armoire polychrome de 1719, réputée provenir de Bouxwiller.
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